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Message posté le 12:18 - 28 janv. 2019

semaine 1 : La pluie

Texte intéressant et travaillé avec beaucoup d'honnêteté.
Tu places le lecteur comme l'auditeur du monologue d'un soldat des tranchées et donc comme témoin de son calvaire.
Or, je me suis trouvée témoin de ses actes et de ses sensations physiques, une sorte de témoin visuel. Je regarde le film de cet homme dans les tranchées sous les bombardements mais je n'en ai pas le bruit, je n'en ai pas l'odeur, le goût amer de la guerre reste distant.
Je ne réussis pas à entrer réellement dans la barbarie de la situation. Ceci malgré tous tes efforts pour la remettre dans son contexte des atrocités de la première guerre mondiale.
Cet homme est comme détaché de l'horreur. Il la décrit mais en fait à peine partie. Je crois que c'est dû au fait que tu parles peu de ses émotions : Celles qui lui prennent les tripes et lui coupent les jambes, celles qui le broient.
Mais, il n'empêche que ton texte est bien écrit et se lit très facilement.
Merci pour le partage.


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Message posté le 16:00 - 28 janv. 2019

Je vais faire écho à Cassiopée.
Ton texte est vraiment bien écrit académiquement parlant : les mots sont bien choisis, on sent que tu t'es documenté, le champ lexical est adapté, la lecture est très fluide... cependant je n'ai rien ressentit. Ni compassion, ni peur, ni horreur. Je pense que je ne me suis pas attaché au personnage principal.
Avec le recul, peut être est-ce voulu, car la guerre ne laisse place à aucun état d'âme. C'est juste de la barbarie pure.
Dans ce cas, peut être expliciter davantage cet abandon de toute forme d'affect.

Dans le cas où ce n'était pas voulu, quelques pistes éventuelles :
-Faire des flash-backs pour décrire l'homme qu'il était avant d'être soldat.
-Raconter davantage la vie quotidienne des tranchées ? Pour humaniser les soldats ?
-Comme dit Cassiopée, appuyer les odeurs, les textures...

Bienvenue dans le projet !

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Message posté le 20:25 - 28 janv. 2019

Hello à vous deux,

Je vous remercie tout d'abord pour vos retours !

En effet, vous avez tou(te)s deux soulevé un détail important en terme de rédaction ; je n'ai pas laissé assez de place aux descriptions sensorielles.

Ce qui est un comble pour moi qui, justement, apprécie et recherche ce genre de sensation chez le lecteur. J'ai été beaucoup focalisé sur la description émotionnelle du point de vue du soldat, à tel point que j'en ai oublié le sensoriel, et les deux sont censés aller de paire... J'ai aussi eu peur, je pense, d'être "trop" dans des émotions évidentes (Petrichor, tu parles de peur, d'horreur... J'ai justement ancré le récit vers la "fin" de la guerre pour éviter au personnage de devoir témoigner d'une découverte. Les morts, les corps, il les connaît, c'est son quotidien depuis des années. J'ai essayé de soulever cet aspect par la phrase à propos de Jacques ("un type malin, pas assez pour éviter un obus") afin de montrer que le personnage était rôdé à la mort de ses camarades et la violence. Mais c'était peut-être trop superficiel...

Donc je te rejoint Petrichor, sur le fait que j'aurais pu expliciter davantage l'abandon de l'affect.

Pour le coup je doutes que les flashbacks soient réellement pertinents, j'ai écrit un texte qui se voulait "violent", couchant sur le papier des mo(r)ts et expressions qui sortaient, bruts, directs. Un flashback ou un souvenir aurait pu nous en sortir, idem sur le quotidien des soldats (pas le temps d'écrire des chapitres et des chapitres, ou alors j'aurais tergiversé avec de longs paragraphes en guise de parenthèses). Enfin bref, j'avais peur de perdre le dynamisme de l'action en cours.

En revanche, effectivement, j'aurais clairement dû appuyer sur le sensoriel, sur les odeurs et les douleurs physiques du bonhomme.

Merci encore pour vos retours, je suis pas du tout inspiré pour le second thème donc je risque d'aller encore un peu plus dans l'expérimentation, histoire de m'amuser... A voir ce que ça donnera !


Le dynamisme est la première nécessité : un style doit être vivant - Nietzsche
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Message posté le 21:56 - 4 févr. 2019

Semaine 2 : un choix décisif.

Oh je me suis bien amusée en parcourant ta petite histoire à choix multiples, c'était très distrayant et j'étais bien dedans ! Je pense que ça m'a fait replonger dans les livres dont vous êtes le héros...
Le ton employé était adapté, j'ai bien ressenti les émotions du personnage cette fois-ci ! (un peu trop même, juste après manger c'était un peu hard).
Je te dirai le chemin que j'ai emprunté en privé car j'ai un peu la flemme de te retrouver les numéros correspondant. Je n'ai pas eu spécialement envie de faire les autres fins possibles, j'étais satisfaite de mon parcours.
Chapeau !

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Message posté le 16:01 - 9 févr. 2019

Semaine 1 : J'ai bien aimé le texte, qui à mon sens met bien dans l'ambiance. Je n'ai rien à redire.

Semaine 2 : Bon, je me suis retrouvée sur la version courte. Dommage. Le chemin du "bien" est un peu sec. Cependant l'idée est bonne et correspond bien au thème.

Sur ces deux textes, je ne vois pas de problème d'écriture, je ne crois même pas avoir vu de fautes ^^

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Message posté le 14:24 - 10 févr. 2019

Petrichor : Il y a de ça, même si je voulais éviter de trop retomber dans le jeu de rôle littéraire. Ravi que ça t'ai plut !

Grendelor : Oui, j'en suis navré... Il y a clairement moins de péripéties dans la partie du "bien" et c'est pour ça que j'aurais voulu mettre en place des enjeux plus importants au niveau des dialogues (et, du coup, proposer plusieurs choix de dialogues etc).
Pour ce qui est des fautes, je n'ai pas de mérite puisque je passe systématiquement mes textes au correcteur ^^ !


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Message posté le 19:10 - 11 févr. 2019

ANNONCE: Je pars à l'étranger mercredi et ne rentre que début mars. Pas certain que je fasse du bradbury pendant ces deux semaines et demi de vacances.
(Pensez pas qu'j'abandonne déjà, héhéhé !)


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Message posté le 22:52 - 12 févr. 2019

Bonsoir Caracole !

Je pense déjà t'avoir dit ce que je pensais de tes textes. Ils sont bien écrits, chacun dans un genre différent, que ce soit par le narrateur ou la façon dont tu nous les donne à lire ! J'ai vraiment apprécié le premier, assez intense par certains côté, bien que je rejoigne Cassiopée sur certains points.
J'ai beaucoup aimé cet interprétation que tu as donné au deuxième sujet, bien que j'ai joué la version courte ! Parfois quelques décalage dans le ton entre la fin d'un paragraphe et le début d'un autre, mais je suppose qu'il aurait fallu un temps bien plus considérable pour gérer cela !
Et pour le troisième texte, j'ai eu plus de mal à me plonger dedans, mais la chute ! Je ne m'y attendais pas et j'ai bien aimée ! L'impression d'être confronté à l'univers de Doctor Who !

J'ai hâte de continuer à te lire !

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Message posté le 09:04 - 7 mars 2019

Semaine 3, vers du nez : J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, je pense à cause du vocabulaire technique et futuriste, qui ne m'a pas permis de visualiser vraiment le décor (sur le début). J'ai imaginé un très grand hall d'aéroport à la place.
Et sinon, chapeau. L'histoire est bien construite, l'univers riche et le récit fluide. Je me suis fait la réflexion en lisant que ton texte aurai totalement sa place en tant que chapitre d'un bon livre de SF.

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Message posté le 10:42 - 11 mars 2019

Merci pour vos retours !

Petrichor :

J'ai imaginé un très grand hall d'aéroport à la place.


Alors tu as parfaitement suivit mes descriptions, puisqu'en effet c'est aussi comme ça que je visualisais l'environnement dans lequel était Connor.
Et si tu penses qu'il aurait sa place dans un chapitre de bouquin, c'est aussi pari réussi puisque c'était l'effet escompté. Peut-être reviendrais-je sur la suite des aventures de Connor, dont j'ai déjà quelques petites idées...


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Message posté le 18:43 - 18 mars 2019

Semaine 7 : C'est un texte court qui fonctionne étonnamment bien. Il sonne tout à fait juste (pour moi), le rythme des mots coule de lui même, l’enchaînement de la narration se déroule sans aucun accroc... Puis il exhale le vrai, l'authentique. J'en ai oublié que c'était une histoire et j'ai juste vécu le moment avec le personnage. Bravo.

Axe d'amélioration : le fait de mentionner un doudou au début de la description, je pensais à une petite fille hospitalisée et à son parent qui racontait. J'ai seulement compris plus bas qu'il s'agissait d'une autre forme de relation.

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Message posté le 23:29 - 18 mars 2019

Merci beaucoup Petrichor :).

Pour ton axe d'amélioration, en fait c'est un effet qui était entièrement voulu et préparé. Donner l'idée évidente d'une petite fille pour soudain dire au spectateur que, non, on parle bien d'une adulte fragile comme une enfant, me semblait approprié. La révélation devait produire un petit "choc" en terme de lecture.


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Message posté le 08:58 - 10 juil. 2019

Repas : Tel le public du ménestrel, je me suis laissée emporter par l'ambiance de l'histoire. La révélation finale était à point. Peut être quelques longueurs sur la fin cependant.

Battre la mesure : Au début j'ai été rebuté par la manière de parler : trop d'argot, trop mâché, ça me semblait un peu artificiel. Puis vient le moment du concert et le style devient plus fluide, jusqu'à la fin toute simple,mais juste. Au final,j'ai trouvé ce récit émouvant.

Se mordre la queue : Je lis tranquillement, imaginant deux personnes dans la pièce. Puis en fait il n'y en a qu'une. Alors je me pose pleins de questions, mais je n'arrive pas à trouver de piste : est il fou ? Mais l'histoire se termine et je n'ai toujours pas d'élément de réponse. Je me dis alors que Alice est peut être la chanteuse d'un groupe de musique dont j'ignore l'existence. Après une recherche internet infructueuses, je reste un peu sur ma faim.

Beau travail !

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Message posté le 16:09 - 17 juil. 2019

Hello Petrichor, merci pour tes retours.

Pour Battre la mesure, il faut savoir que je l'ai écrit avec un coup dans le nez (un peu comme le personnage), d'où le langage très "violent", "argotique", je pense. C'était le mood du moment.

Pour se mordre la queue, je pense que j'avais peur de tomber dans le pathos si je donnais une piste, parce que la solution me paraissait totalement évidente, surtout après le texte précédent (ils se complètent un peu..., avec un air de printemps et Un matin aussi, je crois). J'aurais dû essayer de le relire avec un regard plus neutre, j'y songerais la prochaine fois. Histoire que ce soit plus accessible au lecteur qui baigne pas dans ma tête H24 ^^...


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Message posté le 19:32 - 31 juil. 2019

Semaine 3 : Tirer les vers du nez
Je me suis complètement laissée emporter par ce texte. Rondement mené, avec des détails mais aussi beaucoup de rythme. Un vrai régal.

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